Le candidat à l’élection présidentielle Serigne Mboup a fait le tour du marché aux poissons, afin de rencontrer et échanger avec les commerçants. Le président de l’amicale des mareyeurs Amadou Diarra Ndao qui a convoqué la rencontre n’a pas tenu son discours à cause de la Police.
Dans une bonne ambiance, le représentant de la coalition And/Nawle And/ Liguey et président de l’amicale des mareyeurs Amadou Diarra Ndao a reçu la délégation du Président Serigne Mboup. Il a été interrompu dans son discours par le commandant urbain. Il lui reproche de ne pas demander une autorisation avant de tenir une telle rencontre dans le marché. Finalement, Amadou Diarra Ndao a invité le président Serigne Mboup dans une salle, lieu privé, avec des commerçants du marché. ‘’ Je suis le commandant urbain de Pikine, je ne suis informé une telle rencontre.
Prenant la parole, le président de la coalition And/Nawle And/Liguey Serigne a rappelé sa casquette de président de l’Union nationale des Chambres de commerce du Sénégal. Ce qui lui donne le droit de venir visiter et échanger avec les commerçants. Il a déploré cette situation qui s’est déroulée à ses yeux et qui n’honore pas le pays.
Avant cela, les forces de l’ordre lui ont imposé de garer les véhicules à l’entrée du marché. Il y a eu un accrochage entre un élément de la sécurité du marché qui poursuivait la délégation, téléphone collé à l’oreille. Ce dernier informait des moindres gestes et déplacements de la délégation.
Le concept du candidat Serigne Mboup est de faire des échanges directs avec les acteurs économiques.
Après cet incident, le président Serigne Mboup a fait le tour du marché. Il a rencontré mareyeurs, vendeurs de poissons, les femmes qui vendent de poissons séchés.
Dans ce face à face, Abdou Ndiaye, chauffeur de camion, a exposé le manque d’espaces de stationnement. Serigne Mboup, de dire que seule la population peut faire changer les choses. ‘’ Nous n’allons pas accepter que les poissons nous viennent du Maroc. Ça doit cesser, il faut que tout le monde se mobilise, pour faire changer les choses’’, dit-il. Dans ce marché, les femmes criaient ceci : “Nous voulons le changement. Nous voulons le changement, nous sommes fatiguées”. Les poissons sont vendus aux étrangers, la pêche industrielle.
