L’honorable Moussa Diakhaté réaffirme avec cohérence sa position sur la loi d’amnistie

Moi, Honorable Moussa Diakhaté, je tiens à réaffirmer avec cohérence et responsabilité ma position sur la loi d’amnistie n° 2024-09 du 13 mars 2024. J’ai défendu cette loi au nom de la justice et de la paix, convaincu que c’était la meilleure solution pour préserver la stabilité nationale et permettre au Sénégal d’aller vers des élections apaisées et surtout inclusives.

Je vous renvoie à mon intervention, disponible sur YouTube, où j’expliquais clairement que nous étions dans un moment critique, où organiser des élections dans ces conditions risquait d’aggraver les tensions et d’entraîner de nouvelles pertes en vies humaines. Le moindre mal était alors de voter cette loi pour ramener la sérénité et la cohésion nationale.

Aujourd’hui, les députés de PASTEF, lors de leur conférence de presse, et plus précisément l’Honorable Amadou Ba, déclarent que “tous les meurtres, tous les assassinats seront exhumés”. Cette déclaration pose une série de questions fondamentales :
• Si cette loi ne leur convient plus, qu’ils aient le courage de la supprimer totalement, au lieu de la remettre en cause partiellement !

Nous ne pouvons pas accepter une instrumentalisation de la justice, ni une tentative de règlement de comptes contre nos forces de défense et de sécurité, qui ont toujours servi la nation avec loyauté.

J’appelle donc à la responsabilité, à la cohérence et au respect des institutions. L’État de droit ne peut être manipulé au gré des intérêts politiques du moment.

Que ceux qui veulent remettre en cause la loi d’amnistie aillent jusqu’au bout de leur logique : qu’ils assument et qu’ils l’abrogent totalement, au lieu de faire des déclarations partisanes qui risquent de diviser davantage notre pays.

Le Sénégal a besoin de vérité et de justice, mais aussi de paix et de stabilité. Restons vigilants et défendons un Sénégal juste et équitable pour tous !

Honorable Moussa Diakhaté
Président du Nouvel Élan Libéral (NEL) – Ngir Sénégal bi gën

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