La Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains de l’Assemblée nationale, présidée par Maître Abdoulaye TALL, a organisé, en collaboration avec la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), une séance d’information sur l’Examen Périodique Universel (EPU) le mardi 8 avril 2025.
L’EPU a pour objectif d’évaluer la situation des droits humains dans les 193 États membres des Nations Unies, qui sont tenus de soumettre tous les quatre ans et demi un rapport national sur l’état des droits humains dans leur pays devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Lors de cet examen, des recommandations sont formulées afin d’améliorer la jouissance de ces droits fondamentaux.
À titre de rappel, la situation des droits humains au Sénégal a été examinée pour la quatrième fois le 22 janvier 2024. Parmi les 322 recommandations issues de cet examen, 299 ont été acceptées et 23 ont été notées.
L’objectif principal de cette séance était d’informer les parlementaires sur leur rôle dans le cadre de l’EPU et de renforcer leurs capacités à utiliser ce mécanisme pour promouvoir et améliorer les droits humains au niveau national, en particulier par le suivi et la mise en œuvre des recommandations acceptées par le Sénégal.
Au cours des discussions, les parlementaires ont salué cette initiative qui leur permet de mieux comprendre ce mécanisme universel de contrôle. Ils ont également souligné l’importance de réformes profondes et consensuelles dans le domaine des droits des femmes et des enfants, réformes nécessaires à l’amélioration de notre corpus juridique. Les parlementaires ont évoqué, par ailleurs, la nécessité pour la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH) d’adopter une stratégie de communication plus efficace pour sensibiliser et informer les populations sur les missions qui lui sont confiées.
À l’issue des travaux, les deux parties ont convenu de perspectives de collaboration dynamiques pour relever les nombreux défis liés à la prévention, à la protection et à la promotion des droits humains, notamment à travers la mise en œuvre des recommandations issues de l’EPU, en conformité avec les principes de Belgrade sur les relations entre les institutions nationales des droits de l’homme et les parlements.







