Ailleurs en Afrique, la démocratie est en danger parce l’état de droit est bafoué, les libertés publiques confisquées et le champ politique verrouillé par le Parti au pouvoir qui empêche toute alternative démocratique.
Au Sénégal, c’est tout l’inverse!
Notre démocratie est SURTOUT en danger, parce que l‘opposition est incapable d’assumer son statut, est incapable d’opposer des critiques scientifiques, et est incapable de proposer des alternatives.
C’est cette succession d’ « INCAPABILITÉS » qui a permis l’émergence des ChronOpposants sans aucune expertise, qu’elle utilise pour insulter les autorités.
Oui notre opposition inquiète sur sa capacité à assumer son statut pourtant constitutionnalisé.
Pour s’en convaincre, il suffit de prendre le plan de redressement économique qui sera présenté demain par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Sans l’avoir lu, consulté ou examiné, des opposants politiques et médiatiques exhibent déjà deux critiques tellement dérisoires et farfelues, qu’on se demande s’il est nécessaire de financer les partis politiques avec les deniers publics.
« Le plan de redressement économique ne doit pas être présenté au Grand Théâtre mais au palais présidentiel, et pas devant le peuple mais devant les hommes d affaires » disent-ils.
Ils ont tellement cette phobie du peuple qu’ils réduisent à un « simple résidu électoral », qu’ils s’insurgent à chaque fois que le duo Diomaye-Sonko l’érige en épine dorsale des politiques publiques.
« Que diable le Grand théâtre du peuple, oui à l’amphithéâtre des experts, et au théâtre d’ombre des hommes d’affaires » renâclent-ils sur tous les supports médiatiques.
Ce mépris assumé du peuple par beaucoup d’opposants, qui croit que la chose économique est étrangère à son intellect, voilà le véritable danger démocratique.
L’opposition politique et médiatique n’aiment pas la rupture. C’est la raison pour laquelle il faut l’accentuer et la radicaliser.
Honorable député Amadou Ba

