Une explosion revendiquée comme « attaque terroriste » a frappé mardi soir les abords du camp de la 444e brigade de combat, affiliée à la zone militaire de Tripoli. L’attentat, commis par un kamikaze, n’a fait aucune victime parmi les forces libyennes, selon un communiqué officiel.
La 444e brigade de combat a rapporté qu’un véhicule piégé a explosé devant son camp de Bani Walid, à 180 kilomètres au sud-est de Tripoli. L’explosion, provoquée par un kamikaze, a été immédiatement qualifiée « d’attaque terroriste » par le commandement militaire.
Dans une déclaration publiée sur ses canaux officiels, le général de division en charge de l’unité a indiqué que « les investigations ont commencé immédiatement après l’explosion » et que les forces avaient « maîtrisé la situation dès les premiers instants ». Aucune perte humaine ni atteinte aux infrastructures militaires n’a été signalée.
« Ces actes ignobles sont perpétrés par des terroristes lâches, mais ils n’ont en rien affaibli notre détermination », a assuré la brigade. Elle a promis de poursuivre « la traque des repaires du terrorisme jusqu’à leur éradication », rappelant sa mission de sécurisation des zones centrales de la Libye.
Cette attaque survient dans un climat d’instabilité sécuritaire croissante. La 444e brigade, l’une des forces armées les plus structurées de l’ouest libyen, est régulièrement mobilisée contre les groupes criminels et jihadistes dans la région. Son camp de Bani Walid, situé dans une zone stratégique entre Tripoli, Misrata et Syrte, a déjà été la cible d’incursions armées par le passé.
Si aucune organisation n’a pour l’heure revendiqué l’attentat, les autorités libyennes redoutent une résurgence des tactiques jihadistes dans un pays encore marqué par la fragmentation politique et la rivalité entre milices.
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