De Waly Diouf Bodiang
Le boycott de l’opposition parlementaire doit être regardé comme une posture désespérée.
Nos amis paresseux ne peuvent pas en l’état actuel des choses construire une argumentation pouvant contrebalancer la ligne et les orientations du gouvernement.
Ils vont se réfugier derrière un communiqué où transparaît une mauvaise foi que portent en bandoulière les deux damettes signataires.
Anta Babacar quand elle ne lit pas est une catastrophe communicationelle insoluble.
Aissata Tall , compte tenu de son passé récent et de son rôle de premier plan dans un régime sanguinaire, aurait dû avoir fort à faire avec la justice, a minima.
En lieu et place , elle plastronne, dissimule ses mains tachées de sang derrière ses grands boubous et s’érige en donneuse de leçons contraires à ses propres convictions totalitaires .
L’exercice de demain aura lieu dans le cadre défini par les textes fondamentaux de ce pays.
