Le thermomètre est au rouge dans ce début du mois de novembre dans une bonne partie du territoire national.
Il est de même dans certaines zones, notamment les régions de l’Est et du Nord-Est sont sur le point d’exploser.
En effet, les services de la météo signalent une montée excessive des températures dans toutes ces zones.
Raison pour laquelle on note une fréquence des feux de brousses aux conséquences catastrophiques comme la disparition progressive du couvert végétal, la baisse de la fertilité des sols, le déficit de fourrage pour bétail et l’augmentation de la concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère.
D’ailleurs il faut préciser que dans le département de Podor, zone de Galoya, c’est environ 160 ovins qui ont été pris au piège par les flammes d’une intensité inexplicable. En outre d’autres zones aussi ont été touchées. Il s’agit de Aéré Lao et Yaré Lao en allant vers Linguere. C’est pourquoi les éleveurs ont alerté les autorités sur la gravité de cette situation qui risque de les déposséder de toute leurs ressources. Si rien n’est fait les flammes risquent de tout ravager sur leur passage. Une intervention rapide et efficace permettrait de réduire les pertes de pâturages.
En plus des pertes de bétail, ces incendies provoquent également d’importantes pertes de récoltes agricoles, privant les communautés de leur principal moyen de subsistance.
Le phénomène va aussi fragiliser l’écosystème de ces régions face aux impacts des changements climatiques.
La création de pare-feu est une solution qui a fait ses preuves partout dans le monde, pour lutter contre les feux de brousse.