La vie a de « courtes jambes ». Il y a quelque chose de loufoque, voire de tragique, dans le spectacle qui se déroule sous nos yeux. Il n’y a guère, le président Macky Sall était l’alpha et l’oméga de la vie politique sénégalaise. Il faisait et défaisait les carrières. « Si veut le roi, si fait le roi ». Le patron de l’Apr n’était pas un roi, mais ses attendus s’imposaient à nous avec la force que procure le pouvoir.
Mais, ce « chef de clan » qui défendait des chasses gardées, à l’abri des échos et des grondements de la société, en est, aujourd’hui, réduit à compter et à recompter ses « amis ». Ses troupes rétrécissent à la vitesse du Train express régional (Ter) et se fondent avec dextérité dans le nouveau pouvoir. Tête de liste d’une coalition montée au forceps avec ceux qu’il a traqués à l’aube de son magistère, le voici contraint de mener une campagne depuis sa nouvelle terre d’accueil : le Maroc. Depuis le pays chérifien, il fait des incursions filmées, grâce à WhatsApp, lors des agapes de ce qui lui reste de fidèles.
L’endroit est bien trouvé pour prier : ne coupez surtout pas les données mobiles !

