L’Assemblée nationale du Sénégal a connu de prestigieux présidents. Ils ont pour noms : Lamine Guèye, Amadou Cissé Dia, Habib Thiam, Daouda Sow, Abdoul Aziz Ndao, etc. Macky Sall a aussi occupé le perchoir avant d’entamer sa courte marche vers le pouvoir.
Autant dire que des hommes de grande tenue et de classe ont laissé de belles traces sur le temple législatif, comme Mamadou Seck qui en avait démissionné à la suite d’accusations dont il sortira blanchi par la justice. Autant dire donc que ce poste tant convoité exige de la hauteur et de l’exemplarité. La 15e législature qui se prépare avec ces législatives ne doit pas introduire une fêlure dans la consistance et l’épaisseur de celui qui sera appelé à porter l’ample costume de deuxième personnage de l’État.
Lors de la législature qui a été écourtée par le président Bassirou Diomaye Faye, des profils loufoques avaient déclaré urbi et orbi leur candidature à la présidence de l’Assemblée nationale. Conscients de la gageure, nombre de voix s’étaient élevées dans leur propre camp politique pour les obliger à entendre raison. La surenchère verbale et les vibratos médiatiques ne sauraient excuser toutes les impostures.
Une chose est sûre, des bataillons bruyants et querelleurs vont s’installer de part et d’autre de l’Hémicycle et le transformer en un chaudron bouillant de passions.
LeSoleil_Digital

