Quatre détenues de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé ont avoué être enceintes du détenu militaire Boïka, ce qui a mis en évidence les failles du système de sécurité de cette institution pénitentiaire.
Selon les témoignages des mères des enfants à naître, Boïka aurait rencontré chacune d’elles à l’infirmerie de la prison, où il aurait rapidement soulagé leurs souffrances. Cette situation aurait été rendue possible grâce à la complicité des gardiens de prison, qui recevaient régulièrement de l’alcool de contrebande de la part de Boïka avant qu’il ne passe du temps avec les détenues.
Les enquêtes menées par l’administration pénitentiaire ont confirmé ces faits inquiétants. En réaction, le quartier des femmes de la prison a été fermé et Boïka a été placé en cellule disciplinaire.
Cette affaire révèle les failles du système de sécurité de la prison de Kondengui et soulève des questions sur la complicité des gardiens dans de tels incidents. Les autorités carcérales prennent des mesures pour empêcher que de telles situations se reproduisent, et une enquête approfondie est en cours pour identifier tous les coupables et assurer la sécurité des détenues.
Il est essentiel de souligner que ces événements choquants ne représentent pas l’ensemble du système carcéral camerounais. Cependant, ils mettent en évidence la nécessité de renforcer les mesures de sécurité et de surveillance dans les prisons afin d’éviter de tels abus.
Avec AC