Sérigne Saër Fall, d’origine mauritanienne, avait fui aprix suspects dans le cadre de l’enquête sur l’incendie du bus de Yarakh. Il avait ensuite obtenu un passeport mauritanien et s’était envolé pour les États-Unis, où il espérait obtenir le statut de réfugié. En avril dernier, il s’était présenté devant un juge de l’immigration dans le New Jersey après des mois de détention.
Le département de l’Intérieur des États-Unis avait rejeté les arguments de la défense, estimant que Saër Fall ne courait plus aucun risque s’il était extradé au Sénégal en raison de la loi d’amnistie et du fait que le Pastef, le parti dans lequel il milite, est désormais au pouvoir. Ils ont souligné qu’il n’avait jamais été persécuté en Mauritanie pour son ethnie ou ses affiliations politiques.
Malgré les complications, Saër Fall a finalement été acquitté. Dans une vidéo postée sur X il a exprimé sa gratitude envers Dieu, ainsi que ses remerciements aux Sénégalais et aux soutiens aux États-Unis, revenant sur son arrestation et son jugement. Ce retour marque la fin d’une épreuve juridique et personnelle significative pour Sérigne Saër Fall.
Pressafrik