Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a déploré, ce mercredi, un bilan encore plus lourd des victimes palestiniennes de la guerre menée par Israël, avec “37 718 martyrs et 86 377 blessés”, depuis le 7 octobre 2023.
La même source a ajouté que l’armée israélienne a commis “4 massacres contre des familles dans la bande de Gaza”, et que “60 martyrs et 140 blessés ont été transportés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures”.
“Plusieurs victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes, sans que les ambulances et les équipes de la protection civile ne puissent les atteindre”, a souligné le communiqué.
Les habitants ont indiqué que les combats s’étaient intensifiés dans le quartier de Tel Al Sultan, dans l’ouest de Rafah, où des chars tentaient également de se frayer un chemin vers le nord au milieu d’affrontements violents. Les branches armées du Hamas et du Jihad islamique ont déclaré que leurs combattants avaient attaqué les forces israéliennes à l’aide de roquettes antichars et de bombes de mortier.
Depuis le début du mois de mai, les combats au sol se sont concentrés sur Rafah, qui jouxte l’Égypte à la limite sud de Gaza, où près de la moitié des 2,3 millions d’habitants de l’enclave s’étaient réfugiés après avoir fui d’autres zones. La plupart d’entre eux ont depuis dû fuir à nouveau.
Les médecins ont déclaré que deux Palestiniens avaient été tués par un tir de missile israélien à Rafah plus tôt dans la journée de mercredi.
Guerre génocidaire
Avec le soutien inconditionnel des États-Unis, Israël poursuit sa guerre contre Gaza, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU qui a exigé un cessez-le-feu immédiat, et les ordonnances de la Cour internationale de Justice sommant Tel Aviv de mettre fin à son offensive contre Rafah (sud), de prendre des mesures pour prévenir les actes génocidaires et d’améliorer la situation humanitaire désastreuse dans la bande de Gaza.
Israël conteste également la demande du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, qui a requis l’émission de mandats d’arrêt contre son Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Yoav Gallant, et ce, pour leur responsabilité dans les “crimes de guerre” et les “crimes contre l’humanité” perpétrés à Gaza.