De Guy Marius Sagna
Quand le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye demandait à l’Assemblée nationale du Sénégal de dissoudre le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et le Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), il n’y avait ni inondations le long du fleuve Sénégal ni à Bandial (Ziguinchor) ni ailleurs. Mais Diomaye avait compris que gouverner c’est prévoir et il voulait aussi prévoir moins de six mois après son élection. Aujourd’hui, ce sont ceux (BBY) qui ont fait barrage à la suppression de ces deux institions aussi inutiles que budgérivores et ceux qui se sont alliés à eux pour les législatives qui dénoncent mensongèrement le gouvernement – qui a déjà dégagé 8 milliards de FCFA – dans sa gestion des inondations du fleuve Sénégal.
J’exprime toute ma solidarité à nos concitoyens victimes des crues du fleuve Sénégal consécutives à de fortes pluies en Guinée et les assure que l’aide dégagée par le gouvernement ne sera pas gérée comme les voleurs de l’ancien gouvernement et leur parrain le président Macky Sall géraient les fonds de la lutte contre le Covid 19. Je porte dans cette solidarité nos concitoyens de Bandial et d’ailleurs.
Pendant 12 ans la nature, l’environnement, le changement climatique ont constitué un des parents pauvres du régime néocolonial de Macky Sall (il n’y a eu aucune problématique ayant constitué un parent “riche” sous le laquais de l’impérialisme). Et le Sénégal paie aujourd’hui et va continuer de payer l’incurie de Macky en la matière.
Justement, c’est une raison supplémentaire de voter PASTEF le 17 novembre 2024 pour une majorité écrasante. Une majorité qui écrase l’extrême vulnérabilité du Sénégal aux changements climatiques, les menaces sur nos écosystèmes, les agressions sur l’environnement.
Le capitalisme détruit les deux sources de sa richesse : la nature et les êtres humains. Son fils le néocolonialisme fait pire d’où l’intérêt d’en sortir qui justifie l’option de PASTEF : un Sénégal SOUVERAIN, juste et prospère.
GMS,

