Par Imam Makhtar Kante
” Ce soi-disant dialogue sera inscrit dans les pages laides de l’histoire de la république du Sénégal car c’est une occasion pour discréditer, dénigrer et vilipender le Conseil constitutionnel qui est une instance clé du dispositif judiciaire de notre pays.
Le rôle de premier plan que le président de la république est en train de jouer en impulsant et pilotant cette rencontre qui a pour but de contourner les décisions du Conseil constitutionnel met un bémol à la séparation des pouvoirs. Et ce, après l’échec de la fameuse commission d’enquête parlementaire sur des soupçons de corruption de la dite institution.
Quand est-ce que s’arrêtera ce cercle vicieux qui consiste à retourner au Conseil constitutionnel jusqu’à ce qu’il donne une décision en phase avec les desiderata du président de la république et de ses affidés alors qu’il n’a aucune autre prérogative sur le processus électoral que de fixer une date qui tient compte de la fin de son mandat le 02 avril 2024.
Pourquoi vouloir installer encore le pays dans un climat de confusion pour des motifs purement partisans, personnels et «occultes»?

