Cher(e)s compatriotes
Notre pays, le Sénégal fait face présentement à une crise du secteur de la presse avec la fermeture (souhaitons-le, temporaire) de certains quotidiens, mais également du retard de paiement de salaire dans plusieurs organes de presse et ponctuée par l’observation le mardi, d’une “Journée sans presse”.
Dans ce contexte de brouille, il me plaît de rappeler ici, le “compagnonnage” souvent ambivalent et parfois heurté entre la presse et le pouvoir.
Ce cheminement a tout de même concouru à faire de notre pays, une vitrine démocratique reconnue en Afrique et dans le reste du monde. Et cela, depuis l’avènement d’une presse plurielle au Sénégal qui a véritablement pris de l’envergure à l’entame des années 2000.
En ma qualité de leader d’opinions et de responsable national du mouvement « ACTIONS », j’invite les autorités compétentes à entreprendre les jalons d’une discussion franche avec les patrons de presse pour une solution intelligente, constructive et pérenne à cette impasse.
Aux patrons de presse également, je demanderai d’aller vers la recherche d’une solution (sociétale et professionnelle) définitive autour d’un dialogue fécond avec les autorités de tutelle pour une sortie de crise imminente.
Si le Sénégal a pu récemment trouver une solution saluée par le monde entier, avec une élection présidentielle apaisée, résoudre cette situation ne devrait pas être impossible.
Vive le Sénégal.”