De Khalifa Sall
Quand l’État redoute les mots, c’est qu’il craint la vérité. Et la vérité ne s’enferme pas. La détention prolongée de Badara Gadiaga n’est pas une simple injustice, c’est une fracture dans le socle du droit. Car museler les voix, c’est étouffer la justice, c’est faire de l’État de droit une façade trompeuse. J’exige la libération immédiate de Badara Gadiaga et de tous les prisonniers d’opinion et appelle au respect strict de leurs droits.

