La Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains a clôturé, le vendredi 13 juin 2025, un important atelier de trois jours (11, 12 et 13 juin) organisé autour du thème : « Droits humains et réformes législatives au Sénégal : dialogue parlementaire sur le droit de la famille, la protection de l’enfant et l’élimination des mutilations génitales féminines ».
Co-organisé en étroite collaboration avec la Commission nationale des Droits de l’Homme du Sénégal, cet atelier a réuni des représentants de l’Exécutif, des organisations de la société civile, des agences des Nations Unies, des leaders religieux ainsi que des universitaires.
L’objectif général de cet événement majeur était de renforcer la protection des droits humains, en particulier ceux des femmes et des enfants, à travers une réflexion parlementaire sur la réforme du Code de la Famille, l’adoption du Code de l’Enfant, et l’éradication des mutilations génitales féminines.
Au fil des débats, les parlementaires ont salué la pertinence des thématiques abordées. Ils ont souligné, à cet égard, l’urgence de renforcer la protection de l’enfance et d’améliorer les droits des femmes, tout en tenant compte des spécificités culturelles et de l’évolution de la société sénégalaise.
Ils ont ainsi recommandé, au vu de la sensibilité de ces questions, la poursuite de la réflexion dans un cadre inclusif, associant l’ensemble des parties prenantes, afin de parvenir à un large consensus sur ces enjeux d’intérêt national.
En conclusion, les participants ont défini une feuille de route précisant les prochaines étapes à franchir, en vue de poser les jalons d’actions fortes, concertées et adaptées, pour conduire des réformes législatives judicieuses, appropriées et consensuelles.







