“Tous les protagonistes seront auditionnés. Ousmane Sonko n’était pas Premier ministre au moment des faits. Cependant, son statut ne peut pas l’empêcher de déférer à une convocation au moins pour témoigner.
Il faut simplement l’autorisation du Président. Donc, lui est acquis à la procédure. Il va être entendu peut-être comme accusateur, comme partie civile, je ne sais pas trop.» «Les mis en cause aussi, que l’Assemblée [nationale] avait blanchis- même si ce n’est pas son rôle, vont être entendus dans le cadre d’une nouvelle et vraie procédure parce que pour la première tentative, les plaintes déposées au niveau du parquet jusqu’au juge d’instruction n’avaient rien donné. Là, [la nouvelle] institution judiciaire a été créée par l’ancien régime lui-même […] pour que les personnalités politiques soient jugées a priori de façon plus ou moins objective.»
(L’observateur)

