Le Hezbollah libanais a annoncé avoir bombardé une position militaire israélienne sur le plateau du Golan occupé, à deux reprises, au moment où l’Iran a lancé samedi 13 avril au soir une attaque de drones en direction d’Israël.
Dans un communiqué, le Hezbollah pro-iranien, qui mène des attaques quasi-quotidiennes contre Israël depuis plus de six mois, a précisé avoir lancé « des dizaines de roquettes de type Katioucha » sur une caserne israélienne située dans le Golan syrien occupé par Israël.
Seconde attaque
Cette seconde attaque intervient « en riposte aux raids nocturnes israéliens qui ont visé plusieurs villages et localités […], faisant plusieurs martyrs et blessés », a ajouté le communiqué. Parmi les trois cibles visées dimanche peu avant l’aube figurent une caserne israélienne que le parti avait déjà annoncé avoir pris pour cible quelques heures auparavant, ainsi que les bases militaires de Yarden et Nafah.
Ces annonces interviennent alors que l’Iran, qui finance et arme le Hezbollah, a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
Le Hezbollah libanais a annoncé dimanche avoir bombardé le Golan occupé, pour la deuxième fois en l’espace de quelques heures, au moment où l’Iran a lancé samedi soir une attaque de drones en direction d’Israël.
Au moins 363 personnes tuées au Liban
Dans le même temps, les rebelles yéménites houthis, autres alliés de Téhéran, ont également mené des attaques anti-israéliennes en lançant des drones en direction du territoire israélien.

