Lundi, Bruxelles a ouvert une “enquête formelle” visant le réseau social X pour des manquements présumés aux règles européennes en matière de modération des contenus et de transparence, une première dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur les services numériques (DSA).
Si X n’est pas encore déclaré “coupable”, la Commission européenne qui joue désormais le rôle de gendarme du numérique, s’inquiète des moyens mis en œuvre pour identifier et écarter des “publications dangereuses”.
La liste de griefs est longue : faible nombre de modérateurs, signalement des contenus illicites peu efficaces, messages d’avertissement insuffisants contre les images violentes, accès insatisfaisant aux données de X accordé au régulateur.

