Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, a accepté mardi de verser 1,4 milliard de dollars à l’État du Texas. La firme américaine était accusé d’avoir violé la loi sur l’enregistrement et l’usage des données biométriques en utilisant des données d’un résident, comme son visage, sans son consentement.
Le procureur du Texas a qualifié l’accord d’historique car c’est le plus important jamais obtenu par un État après une plainte contre une grande entreprise.
Du côté de Meta, on se félicite de cet accord. « Nous sommes heureux d’être parvenus à un accord et sommes prêts à renforcer nos investissements au Texas, notamment par le développement de centre de données », a réagi un porte-parole de Meta interrogée par l’AFP. Le groupe se dit même prêt à renforcer ses investissements au Texas.
La plainte, déposée début 2022, était la première dans laquelle l’État accusait une entreprise du secteur numérique de ne pas respecter « la loi portant sur l’enregistrement et l’usage de l’identification biométrique ».
Le programme mis en cause est disponible sur Facebook depuis 2011. Il s’agit d’une fonction d’identification sur les photos. Ce système de reconnaissance faciale permet à un utilisateur de se voir proposer automatiquement le nom des protagonistes de la photo et la possibilité de les ajouter.
Avec RFI