Deux mille neuf cent vingt-cinq enseignants seront mobilisés pour les examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), du Baccalauréat et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), dans la région de Matam (nord), a-t-on appris de l’inspecteur d’académie, Mbaye Babou.
”Un personnel sera mobilisé pour la surveillance et la correction lors des différents examens pour cette année. Pour le CFEE, nous aurons 1.562 surveillants et correcteurs, 855 pour le BFEM et 508 pour le Baccalauréat”, a dit l’IA, mercredi, au cours d’un entretien avec des journalistes.
Il précise que 10.533 candidats passeront les épreuves de l’examen du CFEE et du concours d’entrée en sixième, dont 64,53% de filles.
Pour le BFEM, le nombre de candidats pour cette année se chiffre à 5135, dont 64,56% de filles.
Les épreuves du Baccalauréat verront la participation de 4.613 candidats composés en grande majorité de filles.
De façon générale, il y a ”une prédominance des filles qui sont fortement représentées au niveau des effectifs” au sein de l’académie de Matam, a commenté Mbaye Babou.
”Plusieurs mesures et recommandations ont été édictées par le gouverneur de la région”, portant “notamment la facilitation de la logistique, le déplacement des enseignants et des membres des commissions”.
Le gouverneur a de même “engagé les préfets à réquisitionner les véhicules de l’administration pour une bonne tenue des examens”, selon M. Babou.
Le chef de l’exécutif régional a par ailleurs instruit les forces de défenses et de sécurité à veiller à la sécurisation des centres d’examen et des épreuves, en rapport avec les inspections de l’éducation et de la formation (IEF) et l’IA, a-t-il signalé.
Il est demandé aux chefs de centre de ”veiller au respect des normes et standards qui régissent l’organisation des examens en termes de préparation des centres, de nettoyage des salles”. Ils devront pour cela s’appuyer sur les organisations communautaires et les parents d’élèves, a-t-il indiqué.
”Il a été également instruit au service d’hygiène et à la brigade des sapeurs-pompiers d’être dans un dispositif de veille et d’alerte, pour que des mesures soient prises de manière urgente pour l’organisation des examens en cas d’inondation”, a expliqué Mbaye Babou.
APS