Qui pour arrêter les dérives et attaques folles et méchantes contre les ethnies et les croyances des sénégalaises et sénégalais?
Les derniers dérapages de la dame N S contre l’ethnie poular n’est que la face visible de l’iceberg. Le mal est encore plus profond. Les injures publiques, les attaques racistes, la délation, les affirmations gratuites et sans fondements sont véhiculés par nos médias sans aucune régulation dynamique qui permet d’y remédier encore qu’il est temps.
Malgré son semblant de présentation d’excuses, il était plus qu’urgent qu’une action de justice préventive soit menée par le procureur de la République afin d’éviter ultérieurement toute sorte d’instrumentalisation et d’injures portant atteintes à l’honneur, à la fierté et à la dignité ethnique.
Cette forme de dérives est d’autant plus grave et préjudiciable qu’elle a été faite dans les médias dont on connaît la capacité de nuisance et les effets amplificateurs, surtout s’ils ne sont pas biens contrôlés.
Au regard de la sensibilité ethnique, il ya des mesures à prendre et une réelle éducation aux médias à renforcer afin d’anhilier toutes les tentatives de sabordage de notre vivre ensemble, de la paix et de l’Unité nationale.
Le débat public mené à travers les réseaux sociaux est les médias entre acteurs de la pressse et citoyens ou entre pouvoir et opposition doit être orienté dans le respect des lois et règlements mais surtout dans la noblesse, la mesure et la courtoisie.
La prise de parole en public et surtout dans les médias requiert d’abord une bonne préparation qui permet de défendre ses idées et sa part de vérité sans amertume, sans violence et sans excès.
L’éducation aux médias, la formation continue, la régulation et les sanctions contre les dérives sont autant de mesures qu’il faut mettre en œuvre dans le cadre de la gestion des réseaux sociaux et des médias traditionnels afin de faire éviter au Sénégal ce qui a été l’effet déclencheur et de basculement connu au Rwanda et même ailleurs.
De Mouhamadou Barro, Journaliste

