La cheffe de la division changement climatique au ministère de l’Environnement et du Développement durable, Madeleine Diouf Sarr, a appelé, jeudi, à une “forte implication” des acteurs de l’environnement dans le processus de mise en oeuvre du Manuel opérationnel pour la mise en œuvre des marchés carbone au Sénégal.
Le Manuel opérationnel pour la mise en œuvre des marchés carbones au Sénégal, devrait permettre de “prendre en charge le maillon manquant de l’architecture marché carbone national.”
Il “facilitera, ainsi, une meilleure compréhension des règles de fonctionnement du marché par toutes les parties prenantes concernées et permettra de renforcer le portefeuille de projets au niveau national”, a expliqué Madeleine Sarr.
S’exprimant à l’occasion d’un atelier de validation du Manuel opérationnel pour la mise en œuvre des marchés carbones au Sénégal, elle a ainsi appelé “à la forte implication de tous les acteurs, du public, du privé, de la société civile, des collectivités locales afin d’assurer un développement et une exécution réussie” dudit manuel.
“Le Sénégal, pays en développement, vulnérable aux effets néfastes du changement climatique, s’est engagé dans une politique de développement sobre en carbone et résiliente au climat en lien avec son contexte socio-économique”, a-t-elle souligné.
“Il s’agit là d’un impératif que nous nous devons de réaliser pour préserver notre planète des effets adverses préjudiciables au développement économique et social durable, comme indiqué dans le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat”, a insisté Mme Sarr.
Elle est revenue sur les objectifs de cet atelier de validation du Manuel opérationnel pour la mise en œuvre des marchés carbones au Sénégal, une rencontre qui s’inscrit “dans le cadre des réflexions en cours visant la mise en place de sources de financement approprié aux fins de la lutte contre le changement climatique et d’exécution de notre Contribution déterminée au niveau national (CDN).”
En outre, cet atelier “permettra fondamentalement de franchir une étape phare dans la mise en place de conditions optimales pour une participation effective au marché carbone par les parties prenantes.”
Le président du comité national sur les changements climatiques, Libasse Ba, a de son côté noté que la participation du Sénégal aux marchés internationaux du carbone constitue “une opportunité majeure pour notre pays de valoriser ses actions en faveur de la réduction des émissions de GES”.
“Elle permettra non seulement de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique mais aussi de stimuler le développement économique et social de notre pays”, a indiqué M. Ba.
APS