En marge du lancement du Conseil national du parti Pastef, Ousmane Sonko a reconnu l’existence de tensions internes croissantes au sein de son parti, Pastef, désormais confronté aux réalités de l’exercice du pouvoir.


« Nous aussi, à Pastef, nous commettons des failles », a-t-il admis, dénonçant l’émergence de clans, les ambitions personnelles et une forme d’inertie qui freine la dynamique militante. Selon lui, certains au sein du parti estiment qu’il constitue « le verrou à faire sauter pour atteindre leur objectif ».
Ousmane Sonko a particulièrement salué l’engagement des jeunes militants, qu’il considère comme les seuls à s’opposer aux dérives, là où d’autres, plus expérimentés, « préparent déjà 2029 », avec des manœuvres observées jusque dans des bastions stratégiques comme Touba.
Appelant à l’unité, il a prévenu : « Dans un parti où j’ai tout fait pour faire remporter des élections, si on gagne et que chacun commence à créer un clan, ça ne se passera pas. J’y veillerai personnellement. »
Le Premier ministre a également rejeté toute tentative de dérive élitiste : « Le parti restera un parti de combat, d’idéologie. Qui ne veut pas, peut partir.»
Cette sortie met en lumière les dissensions internes au sein de Pastef, désormais confronté à une nouvelle phase politique depuis son accession au pouvoir.
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