Le ministre mauritanien chargé de l’Equipement et des Transports, Mohamed Ali Ould Sidi Mohamed, a déploré, vendredi, la lenteur dans l’exécution des travaux de construction du pont de Rosso, dont le taux n’est que 17 pour cent, alors même que la consommation des délais a atteint 13 pour cent.
Il a dressé ce constat devant la presse en marge d’une visite de chantier en compagnie du ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye.
Il estime que ‘’des choses et des actions’’ devront être entreprises pour améliorer le rythme d’exécution du chantier. C’est un projet emblématique et très important pour les chefs d’Etat des deux pays, leur gouvernement et les peuples sénégalais et mauritaniens, a-t-il souligné.
Le ministre sénégalais des Infrastructures et des Transports terrestres aériens, Malick Ndiaye, a rappelé les instructions des dirigeants des deux pays sur l’importance de travailler rapidement main dans la main pour la réalisation du joyau que constitue le pont de Rosso.
Malick Ndiaye précise que l’achèvement des travaux est prévu dans le courant de l’année 2026, expliquant que c’est pourquoi il a entamé des discussions avancées avec son homologue mauritanien, sur notamment des points d’exécution du projet.
Il a salué la cohabitation harmonieuse entre les deux pays, laquelle reflète selon lui l’image des deux villes frontalières, Rosso Sénégal et Rosso Mauritanie. Cette cohabitation harmonieuse donne une signification particulière à l’intégration africaine, illustrant l’importance de baptiser le pont du nom des deux villes frontalières.
La rencontre entre les deux hommes a permis de procéder à une visite de chantier en présence du Walid (gouverneur) du Traaza. Elle a été suivie d’une réunion avec l’ensemble des opérateurs du projet : les administrations territoriale et centrale, les bureaux de contrôle, l’unité de gestion et la société chargée de la réalisation du projet.
Il y a eu ensuite un exposé de l’administration du projet, suivi de celui du bureau de contrôle avant de recueillir, puis de la société chargée de l’exécution du projet.