Sauf s’il s’agit d’un terroriste poseur de bombes…d’un déserteur de l’armée nationale, d’un irrédentiste proclamé ou d’un attiseur reconnu de la haine et Promoteur de la violence, le journaliste ne doit se poser qu’une question : le public a t-il intérêt à écouter, regarder ou lire ?
Un individu recherché, fut il classé “fugitif” n’a pas moins de droit d’être interviewé qu’un ancien condamné pour meurtre. Surtout qu’il s’agit dune interview a distance. La question du fameux “recel” n’a aucune pertinence. Khalifa Diakhaté aurait pu etre poursuivi pour cela parce que lui avait ou “localiser” boy Djiné alors que nos FDS peinaient à le trouver.
Qu’en sera t il lorsque le Fugitif accordera une interview à des médias internationaux ? Va t-on couper leur signal ? Le ferait on quel intérêt cela aura t il dans ce monde interconnecté où même la coupure d’internet n’empêche pas via les VPN la circulation des flux ?
Tout ceci, pendant que le Sénégal abrite le Salon International des Médias avec la présence de dizaines de journalistes étrangers et que le FMI est en mission chez nous !
Libérez Maïmouna et Babacar. Thiakhaane Bakhoul
De Bamba Kassé, Journaliste et ancien SG du Sympics

