Le président de la République Bassirou Diomaye Faye a reçu ce mercredi 4 juillet 2024 des mains du facilitateur, le professeur Babacar Guèye le rapport général des assises de la justice.
Les échanges ont révélé qu’une rupture systématique passait nécessairement par une revue de fond de la constitution sénégalaise dans laquelle se trouvent tous les ingrédients de la capture de l’appareil judiciaire par un Président de la République hyper-puissant.
En effet, les préoccupations majeures des assises demeurent entre autres “les réformes sur le Conseil supérieur de la magistrature, l’ouverture des professions libérales, la mise aux normes des lieux de détention, l’africanisation des symboles de la justice, l’encadrement des pratiques illégales comme le retour de parquet, la refonte du Code pénal et du Code de procédure pénale afin d’en extraire les dispositions abusives et arbitraires”.
“Il est indéniable que l’institution judiciaire est au fondement de l’État démocratique: elle est la condition de possibilité du contrat social, la garantie que la dignité des droits et libertés des populations seront protégés et restaurés, que l’intérêt général et la paix sociale seront préservés..”, peut-on lire dans le rapport.
Toujours dans le contenu du rapport général la modernisation de la justice a été au menu des discussions entre les différents acteurs concernés. D’ailleurs, la transformation digitale avec la dématérialisation et la numérisation pour anticiper sur les besoins futurs par une bonne appropriation de l’intelligence artificielle.

