En attendant sa comparution devant les membres de la Commission règlement et discipline, le Comité national de gestion de la lutte (CNG) a décidé d’appliquer les premières sanctions contre Zarco. Le lutteur de Grand-Yoff est désormais tenu de cesser toute activité liée à la lutte jusqu’à nouvel ordre.
Zarko n’a finalement pas répondu à la convocation du CNG. Selon L’Observateur, c’est son manager Ass Cissé qui s’est présenté, hier mardi, devant les membres de la Commission règlement et discipline pour justifier l’absence de son poulain. Ce dernier, au même moment, faisait face aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC). Malgré cette absence, le président de la Commission, Mamadou Ndiaye, et ses collaborateurs ont pris une décision ferme à l’encontre du lutteur de l’écurie Grand-Yoff Mbollo, qui devait s’expliquer sur l’incident violent survenu samedi dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors d’un combat d’Arts martiaux mixtes (MMA).
D’après les informations de L’Observateur, au cours de ce combat, Zarco a tenté de porter atteinte à l’intégrité physique de son adversaire nigérian, un comportement qui a suscité une large vague d’indignation dans le monde du sport. À l’issue de la réunion tenue hier mardi, la Commission règlement et discipline du CNG a donc pris les premières sanctions à son encontre. L’institution exige du leader de Grand-Yoff Mbollo « la cessation de toute activité jusqu’à comparution ».
Pour rappel, L’Observateur avait déjà rapporté que, bien avant son départ pour la Côte d’Ivoire, le président du CNG, Malick Ngom, avait adressé un avertissement formel à Zarco. Il lui avait signifié que les textes réglementaires de l’instance n’autorisaient pas à un lutteur, encore sous contrat en lutte avec frappe, de s’engager dans une autre discipline comme le MMA. Ce cadre réglementaire visait à éviter toute confusion ou incompatibilité contractuelle. Malgré cela, même s’il n’a pas livré le combat prévu au grand regret du promoteur Eric Favre Nation, Zarco s’est tristement illustré dans la capitale ivoirienne par son comportement.
Par ailleurs, toujours selon L’Observateur, Zarco est sorti libre hier mardi, des locaux de la Division des investigations criminelles, situés sur l’avenue Carde, après son audition. Devant les enquêteurs de la police, le tombeur de Gris Bordeaux a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a toutefois exprimé ses profonds regrets lors de l’audition. Le lutteur a été entendu sous procès-verbal.
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