Il ne fallait pas attendre que Sonko parle du violet pour comprendre : le violet est cuit, c’était prévisible.Il fallait le combattre ouvertement à la hauteur de son affront,
Aujourd’hui, trois masques sont tombés : ceux qui ont passé leur temps à diviser, ceux n’ont jamais voulu la rupture, et qui ne cherchaient qu’à préserver leurs privilèges personnels. Et enfin, les bandits à col blanc parmi nous.
Sonko, lui, retrouve le chemin de la radicalité constructive : aller jusqu’au bout pour changer le système, réformer la justice et redonner sens à la République.
Il a réaffirmé son lien avec Diomaye, un lien de fondement, pas de circonstance. Beaucoup d’analystes avaient pronostiqué leur rupture, mais ils oublient que la stratégie est une temporalité : il faut savoir lire la tactique derrière le silence.
Enfin, l’entourage de Sonko se transforme : avec Waly Diouf Bodian, Abass Fall et El Malick Ndiaye en véritables sentinelles du projet, il tourne la page des courtisans et des impolis sans ingénierie sociale.
Sonko s’entoure désormais d’esprits disciplinés, lucides et loyaux, capables de bâtir la nouvelle coalition de la rupture véritable.
Shérif SY

