En conseil des ministres du mercredi 11 décembre 2024, le Président de la République Bassirou Diomaye Faye avait demandé au Ministre de l’éducation nationale, au Ministre de la formation professionnelle et au ministre des finances et du budget, sous la supervision du Premier Ministre, de finaliser dans les meilleurs délais un programme spécial de recrutement d’enseignants sur 3 ans pour résorber le déficit d’enseignants.
Un mois 10 jours plus tard, le ministère de l’éducation nationale annonce un important programme de recrutement d’enseignants pour l’élémentaire et le moyen. Initialement, il a été retenu par les plus hautes autorités que la suppression du HCCT et du CESE allait permettre d’orienter leur budget vers des secteurs prioritaires notamment l’éducation, la santé…
Les réformes à venir (administration, finances, commande publique, programmes et projets de développements, etc.), initiées par le Président de la République et qui seront conduites par le Premier ministre et le gouvernement, produiront, à cour et moyen termes, les effets escomptés sur le quotidien des citoyens.
Ces réformes ne trouvent pas leur fondement dans une volonté politique électoraliste, mais plutôt en un engagement à changer de paradigme dans la conduite des affaires publiques. Un engagement d’une transformation structurelle et non de circonstance.

