Depuis quelques jours, une campagne insidieuse tente de discréditer la gestion de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN). Sous couvert d’une dénonciation de supposées pratiques partisanes, il s’agit en réalité d’une opération politique bien orchestrée visant à fragiliser l’alliance entre PASTEF et Awalé.
Une stratégie de division bien rodée
L’objectif de cette campagne est clair : semer la discorde au sein de la majorité présidentielle et affaiblir la cohésion qui unit le Président Diomaye Faye, Ousmane Sonko et Abdourahmane Diouf. Le mode opératoire est connu : créer une polémique artificielle, amplifier les tensions et manipuler l’opinion pour ouvrir la voie à une recomposition politique où certains pensent pouvoir tirer profit.
En réalité, ce faux procès contre la gestion de l’USSEIN cache une ambition personnelle. Il s’agit d’un plan bien ficelé visant à imposer un prétendu “sauveur” comme alternative à Abdourahmane Diouf à la tête du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI). Et ce projet est soutenu en coulisses par un chroniqueur de télé bien connu et un syndicaliste des travailleurs des Centres des Œuvres Universitaires.
Derrière les accusations, une manipulation politique
Le poste incriminant l’USSEIN aligne une série d’accusations sans fondements :
- Une gestion partisane : On parle de nominations de militants Awalé à divers postes, mais on oublie que l’USSEIN, comme toute administration, doit être dirigée par des cadres compétents, issus des forces qui portent le projet présidentiel. Où était cette indignation lorsque d’autres régimes plaçaient des membres de leur appareil politique à des postes stratégiques ?
- Le licenciement de 328 agents : Ce point est présenté de manière biaisée. La réalité est que l’État s’engage dans une politique de rationalisation des effectifs pour éviter le recrutement abusif et la gabegie administrative. Si des irrégularités ont été constatées dans certains recrutements, elles doivent être corrigées dans l’intérêt de l’université.
- La suppression des indemnités : La masse salariale de l’université doit être maîtrisée pour garantir la pérennité de l’institution. Cependant, toute décision doit être prise dans la concertation avec les travailleurs. C’est pourquoi il est essentiel d’ouvrir un dialogue franc avec les PATS et les enseignants, au lieu d’instrumentaliser leurs revendications à des fins politiques.
- L’agitation des étudiants et des enseignants : Ce mécontentement est légitime si les conditions d’étude et de travail ne sont pas optimales. Mais il est aussi clair que certains acteurs politiques soufflent sur les braises pour transformer ces revendications en crise institutionnelle. PASTEF et Awalé : une alliance stratégique qui doit rester solide
Ce qui est en jeu ici dépasse largement l’USSEIN. C’est une tentative de fissurer l’alliance stratégique entre PASTEF et Awalé, qui repose sur une vision partagée pour le Sénégal. Cette coalition n’est pas conjoncturelle ; elle s’inscrit dans un projet à long terme, avec des objectifs clairs pour 2050.
Les militants et responsables des deux formations doivent rester vigilants face à ces manœuvres de “diviser pour mieux régner”. Le dialogue interne doit être privilégié pour régler les différends, et non des campagnes médiatiques orchestrées par des opportunistes en quête de positionnement.
Appel à la responsabilité et à la vigilance
Nous appelons :
Les militants de PASTEF et d’Awalé à ne pas tomber dans ce piège.
Les étudiants et enseignants à privilégier le dialogue avec les autorités compétentes.
Le gouvernement à s’impliquer pour apporter des solutions durables aux problèmes soulevés.
Notre engagement va au-delà des échéances électorales immédiates. L’horizon, c’est 2050. Et c’est dans l’unité et la solidarité que nous réussirons à bâtir le Sénégal que nous voulons.
Coumba ndoffene Diouf
Coordonnateur jps Fatick

