L’éminent professeur ne devrait s’égarer dans un domaine qui lui est inconnu !
Ce n’est pas la première fois que j’attaque des décrets pris par le président de la République dans le cadre du processus électoral. Est-il besoin de vous rappeler qu’en 2014, j’avais amené le président de la République, sous vos conseils, à fondre les trois décrets fixant le nombre de conseillers à élire dans les départements, villes et communes; ce qui jusque-là était inconnu du jargon juridique au point que la Cour suprême ait mis entre guillemets le terme « fondus ».
Nous avons les arguments pour déconstruire les vôtres. Par conséquent, la justice nous édifiera.
Enfin, je ne me suis jamais autoproclamé expert électoral. C’est une réalité et vous le savez. Est-il besoin de vous le rappeler ? J’assume ma position d’expert électoral international reconnue par le ministère de l’Intérieur, la société civile sénégalaise, la presse nationale et celle internationale ainsi que les organismes internationaux.
Je vais juste vous donner une illustration : voir lettre annexée.
Sachez que ce contentieux dépasse le citoyen O. SONKO; il s’agit d’un combat pour la préservation de la démocratie et de l’Etat de droits. Je ne fais point partie de ces gens-là de tous bords qui envisagent un avenir sombre à partir de mars 2024.
Je défie vos experts non autoproclamés à me rejoindre dans un débat public en la matière électorale, et ce, en attendant que le juge veuille bien se prononcer.
Ndiaga SYLLA, Expert électoral