Après la réaction du Maroc, le Ghana et le Sénégal dénoncent avec force les frappes israéliennes à Doha, les considérant comme une violation de la souveraineté du Qatar et du droit international, et réaffirment leur solidarité avec le gouvernement et le peuple qatari.
Le Ghana et le Sénégal ont vivement condamné l’attaque israélienne survenue le 9 septembre à Doha. Le gouvernement ghanéen a dénoncé une « attaque non provoquée » portant atteinte à la souveraineté du Qatar. Le président John Dramani Mahama et le peuple ghanéens se tiennent aux côtés de l’Émir de Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, saluant l’engagement de Doha dans la recherche d’une résolution pacifique du conflit israélo-palestinien. Le Ghana appelle à ce que cet incident ne compromette pas les efforts diplomatiques du Qatar.
Le Sénégal a exprimé sa vive préoccupation et condamné fermement cet acte, estimant qu’il constitue une grave atteinte au droit international. Le gouvernement sénégalais a réaffirmé son soutien et sa solidarité au gouvernement et au peuple qatari, appelant Israël à la retenue et au respect des principes de la Charte des Nations Unies.
Le Maroc, premier à réagir, avait exprimé mardi sa « ferme condamnation » de l’agression israélienne, dénonçant une « violation flagrante » de la souveraineté qatarie. Rabat a réaffirmé sa solidarité avec Doha et insisté sur le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, principes fondamentaux du droit international.
L’opération israélienne a ciblé Khalil al-Hayya, négociateur en chef du Hamas, ainsi que d’autres hauts responsables palestiniens présents sur le sol qatari, dans un contexte régional marqué par la montée des tensions au Moyen-Orient.


APA