Le secteur de la presse sénégalaise traverse une zone de turbulence. Cheikh Niass, PDG du Groupe Walfadjri, a tiré la sonnette d’alarme sur la précarité croissante des entreprises médiatiques et le déséquilibre dans la répartition des ressources publicitaires, qu’elles soient privées ou étatiques.
« Wal Fadjri n’a pas sa part de marché dans la publicité, ni dans le secteur privé ni avec l’État », a déploré le patron de presse, dénonçant une marginalisation qui menace directement la survie économique de son groupe.
Face à cette situation critique, Cheikh Niass a été clair :
« On devra recourir bientôt à des licenciements massifs si les choses n’évoluent pas. »
Avec Leral

