Le Premier ministre Ousmane Sonko a réaffirmé, lundi, la volonté du gouvernement de ”maintenir à flot et de redresser” le service public de la Poste, à travers une série de mesures financières, techniques, sociales et technologiques adoptées.
”Aucun État ne doit laisser périr un service aussi important”, a-t-il déclaré, à l’issue du Conseil interministériel consacré à la relance de cette société publique en proie à des difficultés.
Puiseurs membres du gouvernement, des responsables du secteur postal et des partenaires techniques ont pris part à la rencontre.
Ousmane Sonko a souligné que La Poste, avec plus de 4. 200 employés, joue un rôle stratégique tant sur le plan économique que social.
Selon le chef du gouvernement, cette institution ‘’vieille de l’époque coloniale ‘’ a souffert d’une ‘’gestion défaillante ‘’ et d’une ‘’absence d’adaptation aux évolutions technologiques‘’, malgré son rôle historique dans la mise en place d’infrastructures importantes comme la Sonatel.
M. Sonko a souligné avoir déjà alerté en 2020 sur les difficultés structurelles de La Poste, des alertes restées sans réponse.
Il a précisé que les mesures annoncées visent à ”refaire” de La Poste ”le fleuron qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être”.
Le Premier ministre a assuré qu’un suivi rigoureux sera effectué par ses services à travers des bilans trimestriels permettant d’évaluer le niveau de mise en œuvre et d’apporter les correctifs nécessaires.
”J’attache beaucoup de prix à l’exécution méthodique des décisions prises”, a-t-il dit, soulignant que ce plan de redressement s’inscrit en droite ligne des instructions du président de la République.
La première agence de la Poste a été ouverte à Gorée, en 1842.
APS

